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Cocobolo

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Cocobolo
Géographie
map bois

Mexique, Nicaragua, Panama, Costa Rica, Honduras.

Dureté et Densité

Dureté : +/- 9 sur l'indice de Monnin.
Densité : +/- 1.25 (12% taux d'humidité)

monnin

Nom scientifique : Dalbergia retusa.

Provenance : Mexique, Nicaragua, Panama, Costa Rica, Honduras.

Autres appellations : Granadillo, Nambar, Palo negro, palo rosa, Funera.

Famille : Fabacées.

Valeur marchande : Bois précieux.

Risque écologique : Classé en annexe 2 du CITES.

Description

Bois très dur. Grain très serré et fil irrégulier. Couleur brun rouge à orangé avec un veinage rouge foncé à noir.

Le Cocobolo, descendant de la famille des Palissandres, dévoile des nuances surprenantes durant son usinage ainsi qu'une délicate odeur due à la présence d'une huile essentielle.

Utilisé pour toutes les fabrications décoratives : lutherie, coutellerie, stylos, tabletterie.

Cette essence prend un superbe aspect au polissage. Il fit le bonheur des ébénistes Espagnols et Hollandais au XVIIème siècle.

Caractéristiques

Le bois de Cocobolo, extrait de l'arbre Dalbergia retusa, est un bois exotique originaire d'Amérique centrale, principalement du Mexique jusqu'au Panama. Voici un aperçu de l'histoire du bois de Cocobolo :

Le Cocobolo a une longue histoire d'utilisation par les peuples autochtones d'Amérique centrale. Les communautés locales ont exploité ce bois dense et résistant pour fabriquer une variété d'objets, tels que des sculptures, des instruments de musique, des outils, et même des éléments de construction.

Au fil du temps, le Cocobolo a acquis une renommée internationale en tant que bois d'artisanat de haute qualité. Les artisans du monde entier, en particulier ceux spécialisés dans l'ébénisterie fine et la fabrication d'instruments de musique, ont reconnu les qualités exceptionnelles du Cocobolo. Sa belle couleur, son grain distinctif et son polissage lustré en font un matériau très prisé.

Le Cocobolo est souvent utilisé dans la fabrication d'instruments de musique, notamment des clarinettes, des flûtes, des guitares et d'autres instruments à vent. Sa densité, son grain riche et ses propriétés acoustiques en font un choix apprécié par les luthiers et les fabricants d'instruments de musique haut de gamme.


Au cours du XXe siècle, la demande mondiale pour le Cocobolo a augmenté, notamment dans le domaine de la menuiserie haut de gamme, de la fabrication d'instruments de musique et de la création d'objets artisanaux. Cela a conduit à une exploitation intensive dans certaines régions, soulevant des préoccupations liées à la conservation et à la durabilité de cette ressource forestière.

En raison de la popularité du Cocobolo et des préoccupations environnementales, des initiatives de conservation et de gestion forestière durable ont été mises en place pour protéger les arbres de Cocobolo et maintenir leur équilibre écologique.

La popularité du Cocobolo a également généré des controverses en raison de la déforestation excessive et du commerce illégal. Certains pays ont mis en place des réglementations pour régir l'exploitation et l'exportation du Cocobolo afin de préserver les ressources forestières et de promouvoir une exploitation responsable.

Ainsi, l'histoire du bois de Cocobolo est marquée par son utilisation traditionnelle, sa renommée internationale dans l'artisanat de haute qualité et les défis associés à sa conservation dans un contexte de demande croissante. La gestion durable et la sensibilisation à l'exploitation responsable sont essentielles pour préserver ce bois exotique précieux.

Histoire

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